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L’affaire Dreyfus est une affaire judiciaire et événement marquant de la 3e République.

En 1894, le contre-espionnage français trouve un bordereau envoyé par un officier français aux Allemands. Il y a donc un traître dans l’armée. Après une courte enquête, l’officier Dreyfus, de confession juive, est jugé à huit-clos par l’armée, puis inculpé et envoyé dans une prison sécurisée (aux conditions très dures).

Cette inculpation est retransmise au public via un journal antisémite et déclanche une vague d’antisémitisme en France.

Cependant, les proches de Dreyfus, sont convaincu de son innocence. Avec l’aide du nouveau directeur de l’espionnage français, qui découvre a quel point l’enquête a été menée à charge et de l’écrivain Emil Zola, qui rédige une lettre ouverte au président, avec le titre “J’accuse…”, ils parviennent à obtenir un nouveau procès.

La population française est fortement divisée entre les “antidreyfusards” et les “dreyfusards”. Cette division affaibli fortement la 3e République.

Après la 2eme condamnation, Dreyfus est gracié puis finalement innocenté en 1906.

Cet événement inspire le journaliste autrichien Théodore Herzl, qui considère que le peuple juif n’est pas en sécurité en Europe et dit fonder son propre état, idée fondatrice du sionisme.